Ce que l'on en sait à ce jour
A travers cet extrait du cadastre napoléonien on peut apprécier l'urbanisation du "bourg" du Vaulmier et les voies de circulation.
La route actuelle n'existe pas. L'itinéraire principal qui remonte la vallée en venant de Saint-Vincent passe par le Bancharel et la Saliège. Un peu plus bas un chemin relie le Chambon au bourg.
Un premier chemin descend vers le Mars. Il conduit au "Gour Noir" une grande vasque dans lequel le Mars se déverse en cascade et qui sert de réservoir pour alimenter un moulin.
Un itinéraire important est celui qui permet d'aller jusqu'à Salers en traversant le Mars et en remontant sur la planèze du côté d'Anglards de Salers. C'est le chemin actuel qui passe devant le Gîte.
En remontant vers le Falgoux, la route actuelle continue d'emprunter le même itinéraire. Elle traverse la Sabie, Malprengère et la Moréthie, une série de hameaux et d'habitations pratiquement en continuité avec le bourg. Du bourg comme de la Moréthie partent deux chemins qui permettent d'atteindre pour l'un le col d'Aulac, pour l'autre les parcelles de près et le hameau d'Espinasse à flanc de vallée.
Dans la deuxième moitié du XIXème siècle seront construites plusieurs grandes granges. Deux sur le chemin du moulin, l'une juste à l'aval du bourg et l'autre à l'emplacement du petit bâtiment indiqué sur le plan avant le moulin. C'est de cette époque que date la grange des Amandies. Un peu plus tard viendra la grande étable le long de la route à l'entrée de la Moréthie.
Sur ces photos qui datent d'avant la guerre de 1914, on reconnait bien la grange étable des Amandies avec sa porte latérale ouvrant sur le grenier à foin.
Le bourg en regardant vers l'amont (la grange des Amandies est masquée par les arbres juste à droite du clocher)
Grange agricole, nous n'avons, pour l'instant, pas de renseignements sur l'initiateur de sa construction. Avant 1907, monsieur Charles et madame Elise Borderie, née Fageol possédaient un grange et un près au lieu-dit les Armandits. C'est par leur fille, Myon Borderie, qui épousera Jean Navrot que la grange fera partie des biens de la famille Navrot. En 1970, elle est acquise par les époux Fabre-Meynial qui la revendent à Louis Ribeyrol en 1981.
extrait de l'acte de donation de 1907
Les Amandies, c'est trente ans de travail dans la vie de Louis Ribeyrol. En effet, c'est lui qui transforme cette grange agricole en maison d'habitation et qui lui donne son aspect actuel.
Menuisier habile et bricoleur hors-pair, il fédèrera les énergies pour installer avec les agriculteurs de la commune la scierie associative qui jouxte la maison.
Il en fait sa maison d'habitation, étend son domaine en y adjoignant un atelier sous la grande terrasse et aménage avec soin un second logement. Il la quittera en 2013 pour une maison de retraite dans son département d'origine le Lot. C'est en février 2015, charmés par cette propriété, que nous la reprendrons et c'est à l'été 2015 que le gîte ouvrira ses portes.
Nous aurons quelques contacts avec "Louis" qui malheureusement s'est éteint dans son lit il y a quelques semaines.
Quelle est donc la cause de ce changement de nom. Dominique a-t-elle mal compris et retenu ce nom qui sonnait bien à ses oreilles ou bien la transformation est-elle plus ancienne ? On peut se poser la question au vue de l'orthographe fluctuante des beaucoup de toponymes locaux. Affaire à suivre...