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Le Puy Mary est l'un des vestiges de l'immense stratovolcan cantalien. Facilement accessible en été au départ du Pas de Peyrol, son sommet offre un panorama à 360° dévoilant sept vallées glaciaires qui rayonnent en étoile autour de lui : la Santoire, l'Impradine, la Petite Rhue, le Mars, la Maronne, l’Aspre, la Bertrande et la Jordanne.
Façonnés par le feu et la glace, la zone centrale donne au massif un aspect véritablement alpin, bien qu’il s’agisse d’une moyenne montagne dont le point culminant s’élève à 1855 mètres d’altitude au Plomb du Cantal. La zone périphérique est caractérisée par des plateaux volcaniques faiblement inclinés (les planèzes) séparés les uns des autres par les U des vallées glaciaires. Sur ces planèzes on passe insensiblement des estives d'altitude au bocage herbager.
Au delà, hors d'atteinte des glaciers, l'eau a façonné un entrelac de collines entrecoupé de vallées étroites et profondes.
L'activité volcanique qui a édifié le stratovolcan cantalien s'est étalée entre -13 millions d'années et -2 millions d'années. Elle commence par des coulées de basalte dispersées puis vers -8 millions d'années un cône central formé de laves plus visqueuses monte jusqu'à plus de 3000 m. Autour de -7 millions d'années cet édifice s'écroule formant à plusieurs reprises d'énormes avalanches de débris. Du volcan, il ne reste plus qu'une vaste caldéra d'avalanche. De -7 à -2 millions d'années de grands épanchements basaltiques recouvrent la totalité du massif. Aujourd'hui érodés de la zone centrale, on les observe sur les planèzes. l'activité volcanique cesse vers -2 millions d'années.
Au quaternaire, alors qu'ailleurs le volcanisme continue (chaine des Puys), ce sont les glaciers qui ravivent le relief du massif cantalien et qui impriment durablement leur traces dans les paysages actuels.
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